Les bleuets de France
Origines
La première guerre mondiale est un évènement dévastateur dans l’histoire, de par sa durée et la violence qu’elle a causée aux soldats comme à leurs familles. 10 millions de morts ainsi que le double de blessés en sont victimes ; dès lors, une mobilisation de la citoyenneté met en place une reconstruction matérielle, économique, et par-dessus tout humanitaire. C’est sur cette dernière notion que se concentre encore aujourd’hui notre pays métropolitain, tous les 8 mai et 11 novembre avec « Le Bleuet de France » ; en 1991, cette idée prend l’échelle du national. En effet, ce projet a gardé son importance avec des donations reçues principalement à ces deux dates, aussi bien de régions étrangères qu’en zones françaises connues.
Un projet qui perdure
Bien que l’opération Bleuet a été établie pour les victimes de la première guerre mondiale, il permet également de venir en aide à toutes les « pupilles de la nation », englobant ainsi les orphelins des deux guerres dévastatrices et totalitaires gravées dans l’histoire du monde, à une échelle internationale.
Aussi, ce cadre d’intervention garde son importance au fil du temps : oui, les aides ne sont plus uniquement destinées aux victimes familiales des deux guerres mondiales, étant donné les torts causés par les actes terroristes de notre époque. Aujourd’hui, cette fleur des tranchées représente les valeurs de tolérance, du respect et bien évidemment celle de la paix à l’ensemble de la communauté des guerriers.
Le projet bleuet garde encore aujourd’hui son importance. Beaucoup de personnes s’investissent afin de “rendre hommage” aux soldats morts à cause de cette guerre.
Depuis 2015, l’ONACVG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) a crée une base de donnée sur les poilus de l’Océan Indien : Maurice, Madagascar, Seychelles, Comores et la Réunion y sont concernés, plus de 8000 personnes travaillent sur cette base de donnée.
Pourquoi ? Dans les 24 communes de la Réunion, seulement 1000 soldats ont été inscrits sur les monuments aux morts, or l’ONACVG en avait trouvé 1300. Saint-André a été la première commune à avoir inscrit les 300 soldats manquants au monument aux morts, progressivement, les autres communes ont à leur tour, fait de même.
La semaine des bleuets a été organisée du 12 au 16 novembre 2018. Beaucoup de collèges et de lycées ont participé à cet évènement. Nous allons nous intéresser aux actions que notre cher établissement a mis en place, permettant ainsi de rapporter plus de 300€, somme considérable étant donné que nous parlons d’un seul environnement scolaire ; imaginez le rapport qu’a pu effectuer toute l’île.
Comment avons-nous récolter l’argent ? Les élèves se sont beaucoup investis dans la vente de gâteaux, de crêpes, mais aussi de bracelets aux couleurs de bleuets. Les classes ES1-ES2 et quelques terminales de la STMG ont préparé en 1 semaine, une vingtaine d’affiches, qui parlent tous des bleuets ou de la Première Guerre mondiale.
Beaucoup de pays, surtout ceux qui ont participé à la Grande Guerre, rendent hommage aux soldats morts à travers les fleurs. La France a érigé les bleuets et les coquelicots. La Belgique quant à elle, rend hommage avec la pâquerette. Cette action permet de financer des oeuvres sociales leur venant en aide.
TURPIN Damien et Hassanaly Nabila