Ce que les free-to-play ont de plus que les jeux payants

Qu’est-ce qu’un free-to-play
Un free-to-play est un jeu qui est tout simplement gratuit, mais où on peut y acheter du contenu additionnel dans le jeu pour profiter d’une expérience optimale de jeu. C’est un « logiciel freenium », tout simplement. Cela donne un aspect formidable à votre jeu si vous cherchez le succès en tant que créateur de jeux vidéos.
Quelques exemples de free-to-play
En tant que jeu ayant le plus impacté la société de tous les temps, Fortnite est une grande référence du free-to-play. Mais cela a existé bien avant, voire même avant que Fortnite soit en développement. Un jeu multijoueur massif développé par Nexon en 1999, QuizQuiz, est le tout premier free-to-play (hors versions d’essai) à voir le jour. Il existe aussi un autre free-to-play légendaire : Candy Crush Saga.
Les pay-to-win et les contenus cosmétiques additionnels
Parmi les exemples, on a les jeux qui donnent un avantage compétitif à ceux qui paient, et d’autres qui, d’un certain point de vue, donnent juste un avantage cosmétique et étendent l’expérience de jeu de ceux qui paient. Cette première catégorie est ce qu’on appelle “le pay-to-win”, et l’autre, ce qu’on appelle “les jeux à contenus additionnels”. Candy Crush Saga est un pay-to-win dû au fait que si on est bloqué à un niveau, on peut acheter des bonus ou des vies supplémentaires (vu que vous avez 5 vies et les vies reviennent une par une toutes les 30 minutes). Alors celui qui n’a jamais mis une once d’argent sera bloqué, celui qui en met beaucoup progressera rapidement dans le jeu sans expérience ou compétences développées. Par contre, pour Fortnite, nous avons juste des éléments de personnalisation payants supplémentaires. Juste à acheter des V-Bucks (l’argent du jeu) avec sa carte bleue et à les dépenser dans la boutique d’objets. Cela, sans qu’un avantage apparaisse, sauf cas exceptionnels, pour des émotes qui servent à esquiver des balles, ou des tenues vertes pour les buissons. Mais, cela n’est pas réellement prévu par les développeurs, et superficiel. On peut aussi acheter le mode Sauvez le Monde, où le but est, par exemple, de construire un fort le jour pour se défendre des monstres de la tempête la nuit, pour gagner des V-Bucks et des héros et équipements en bonus, et avoir une autre vision du jeu.
Les jeux pay-to-play maintenant en désuétude
Maintenant que les free-to-play dominent le monde du jeu vidéo, les jeux complets que l’on doit acheter ne serait-ce que pour jouer tombent de plus en plus dans l’oubli. La raison initiale est la suivante : on ne peut pas étendre son expérience en payant encore vu que vous avez le jeu intégralement et que pour cela, il faudrait faire un don à la cagnotte du développeur (et dans ce cas personne n’y pense). Mais certains de ces jeux ont encore d’autres contenus à acheter quand même, et tiennent encore en place d’un point de vue commercial (ex : Splatoon 2, GTA V), ou encore des jeux où on peut jouer uniquement par abonnement.
En ces temps, le free-to-play l’emporte sur le pay-to-play.
Le terme pay-to-play s’applique aussi bien à la musique. Pour pouvoir diffuser une musique, il faut une certaine rétribution à l’auteur, et cela s’applique uniquement pour les performances réelles. Ce terme s’applique également à la finance, et est une sorte de corruption aux Etats-Unis.
Nicolas et Thomas (203)