Comment devenir kinésithérapeute ?

Le kinésithérapeute aide à la récupération des athlètes de haut niveau en cas de gros ennuis physiques (entorse, opération…) ou encore à la réeducation des personnes atteintes de paralysie, de troubles neurologiques ; il aide également les enfants et les adultes souffrant d’affections respiratoires, circulaires ou rhumatismales à retrouver une fonction motrice normale.

Les études nécessitent un bac scientifique S notamment

Depuis la rentrée 2017, le concours n’existe plus. Désormais, les bacheliers qui souhaitent devenir kiné ont tous dû s’inscrire à la fac :

• En PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé)
• En licence de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ou en STS (Sciences Technologies de Santé)

Après cette première année d’étude un certain nombre d’étudiants encadrés par un numéro clausus seront autorisés à intégrer un IFMK (Institut de Formation en Maso-Kinésithérapie), afin d’obtenir en 4 ans le diplôme en poche. Les masseurs-kinésithérapeutes peuvent se spécialiser : kiné du sport, kiné respiratoire, kiné gériatrique… ou acquérir une formation supplémentaire en ostérapathie ou chiropraxie.

Dans la fonction publique hospitalière, il est possible d’accéder à des grades supérieurs en passant des concours internes, tels ceux de cadre de santé ou de directeur des soins. Le revenu mensuel moyen net d’un masseur-kinésithérapeute libéral est estimé à 3500. A l’hôpital, il gagne environ 1600 brut par mois en début de carrière et près de 3000 en fin de carrière.

Dés 2019-2020 une nouvelle réforme sera mise en place, le numérus clausus de la PACES (c’est-à-dire le nombre maximum d’étudiants admis en deuxième année des études de santé) disparaîtra pour de bon à la rentrée 2020 de sorte à rendre ce métier plus accessible.